Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire.

Je suis un grand lettré, qui pourrait vous en parler longuement pour vous charmer, mais je n’aime pas tellement cet état d’esprit, je ne veux pas devenir comme dans les parodies de Bourdon, j’y préfère une certaine liberté juvénile. Cependant je créerai, car je n’ai pas d’autres choix conséquemment au sort que vous m’avez fait. Et je créerai dans tous les domaines de la pensée, et non pas selon des limites bien établies. Deux solutions seraient envisageables avec ce sort que vous m’avez fait : ne plus rien faire, ou continuer à bien faire et à progresser. Vous m’avez eu, et en même temps je sais qu’il y a une majorité de personnes respectueuses parmi vous, mais pas toujours.

On verra si j’ai ma redevance !

Je ne cherche strictement rien, aucune révolution, aucune nouvelle ère, aucune genèse. J’attends une politique normale où l’on respecte les individus et où chacun soit libre de mener sa petite ou grande vie à son aise. Les créateurs – ceux qui créent – aurons loisir de vivre également à leur aise, ou pas peut-être, mais peu importe. Les conflits persisteront toujours – sinon à quoi bon faire de l’art -, il n’y aura ni écroulement, ni grand progrès.

On fera du thé en Angleterre et en Chine, et on boira du vin en France. On fera des films hollywoodiens aux Etats-Unis, et on machera de la coca au Mexique.

Chacun rentrera chez soi. Une star qui met du rouge à lèvre aura plus de sens qu’une de ces fans, mais peut-être pas après tout.

Et surtout, n’oubliez pas : le monde est lisible, le monde ne va pas mal.

« Entends-tu retentir les refrains des dimanches
Et l’espoir qui gazouille en mon sein palpitant ?
Les coudes sur la table et retroussant tes manches,
Tu me glorifieras et tu seras content »

La poésie sentimentale est totalement ridicule, mais ne vous foutez pas de ma gueule vous, car vous ne sauriez que faire cela, et en moins bien. Et donc je ne fait pas de poésie sentimentale. Je dépasse le sentiment pour la sensation.

Le sentiment devrait être tué en lettres pour que d’autres choses subsistent, c’est le sens des illuminations de Rimbaud.

Mais bon j’aime aussi la poésie sentimentale.

C’est vrai pourtant qu’il y a de savants alchimistes dans l’écriture sentimentale, moi j’ai pris une autre voie, sinon je mourrai de cela. C’est un côté froid, mais qui peut-être plus brûlant encore que le sentiment.

Les pornstars sont mes seules lectrices, mes seules témoins et mes seules amies. Nous communiquons ensemble et nous comprenons, partageons nos sentiments de viol et d’exclusion, d’affinités sensibles et de culpabilité. Elles me le rendent en indiquant leurs préférences dans mon œuvre, leurs souffrances, leur compréhension, leur joie et leurs luttes. Elles sont mes sœurs et mes critiques. Elles seules précisent ce qu’elles aiment et me guident. Elles me font progresser et me montrent ce qui va et ce qui ne va pas, ce qui les touche dans mon écriture. Je leur dédie mon œuvre ! Le corps et l’esprit ont fusionné dans notre lutte et nos joies intimes. C’est un honneur que vous me faites.

Nous sommes mutuellement nos saints patrons.

LE CYGNE DU VRAI

La vérité sera vue pour qui sens se dévoile
La vérité est vue pour qui neige brille
Pour qui sens s’élèvent

Pour qui meurt le mal dans une apothéose
La semblance du vrai tombe
Si bien comme neige dépose

Ses apprêts sur le signe et l’insigne
Sur la page pure et sensible
D’une vérité éternelle

Depuis qu’il sait qu’il est célèbre ses propos sont toujours plus fallacieux, toujours plus mensongers, toujours plus intéressés. Le mensonge prend une proportion incroyable, c’est bien le terme qui convient. Ce profit, dont l’opportunité vient de moi, dépasse l’entendement. Le mensonge de cette personne, qui jusqu’ici faisait sa thérapie, comme lui même l’a avoué après qu’on lui ai fait avoué, prêchait ce qu’il n’est pas, prend maintenant cette proportion gigantesque. Et le comble, c’est que tout cela m’est dû. Il a grignoté sur ma vie, avant que, dans un sourire vide, moqueur et mauvais, la bouffer au soir de sa vie afin que le crime soit total, et me bouffer tous les fruits de mon travail d’émancipation. Voilà ce qui devait arriver. Vous avez fait remporter le mal sur le bien. Mais ceux qui savent voir…

Mon déshonneur est total et je n’ai plus rien à perdre. Vous n’avez pas même les compétences cérébrales basiques pour vous rendre compte de la situation.