Poésies de l'un des plus grands Français de l'Histoire.

SCENE DE MENAGE

Tu te poses une question
Qui flotte à l’épiderme du ciel
Je comprends rien
Je croyais que c’était moi qui devais
Acheter le lait

Je comprends rien parce que tu dis
Que le lait est caillé mais jamais
Je n’ai fait bouillir le lait
Dans la carapace du tigre

Le lait caillé est violé
Dans le violon en forme de sébile
Nous sommes mariés au concret
A la surface de la pierre immobile

LYRISME

Ta simplicité est telle que cela subjugue
D’être une entièreté comme une prune
Se détache d’un arbre de paradis

Unique es-tu et tellement exquise
Banquise dérivant dans mes rêves
Qui se réalise par ta présence trémière

Un cordon subsiste dans ta parole
Mais ce sont tes lèvres qui les animent
Ces feux de cimes que tout observe

Nous sommes à la merci et sereins
Dans cette longévité altière qui sévit
Cette urne dont la vie est l’unique ciment

Les plaines battent dans les régiments
De nos sens construits ensemble
Nos grâces s’unissent mais là j’emphase

La vérité est que tu es question dithyrambique
Et que ta normalité exhale l’intelligence
Et les parois géométriques d’une maison de vacance

CE QUI DE NOIR FUT

La tour seule et unique, amalgame
Les rêves tectoniques qui se joignent
Il n’y a qu’une seule personne

Il n’y a rien de ces rêves d’ensemble
Rien de cet amour partagé
Ce qu’ont chanté les gens

Mais la vraie trace de l’ancien
Le gout démiurgique de ce qui fuit
Se forment en coalition

Dans un vide épris et riche
Rien n’avait pavé le temps jamais
Que les débouchés de cette tour

La grâce nivelée enflamme
La grâce est éternelle et malade
Le temps fusionne avec le noir

Les marques sont des os et les peines
Des pierres de tailles
Dans la sombre tour tout est souffrance