Archives Mensuelles : août 2018

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CHÂTELAINE Gémissement de châtelaineDans les laides fissures des mursEt les parois meurtrières où la brisureL’aine et la fièvre assèchent les douvesCommissures d’amande où la geléeDe la reine excite les amandiers La lèvre inférieure des douvesS’incline vers le préau des souvenances

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  Une harpie m’annule La main posée de travers Sur un visage dont les cordes tendues Vacillent dans une stridence Une avanie d’aigus Cette poétesse jamais la nuit ne Se tait dans l’étrange vase Où fleurs capitonnées s’embrasent Avec son cerveau électrique Elle concocte des bouquets De chair et de marbre Comme des élastiques obstrués […]

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  Si tu serres la main d’un pouilleux D’une affreuse vermine humaine La peau ulcérée L’esprit gangréné par la bêtise Et l’âme aussi réduite que celle D’un urinoir sans ivresse D’un cachot sans romantisme Bref cette engeance si tu lui serres la main C’est qu’il y a de l’âme en toi Et de la résignation […]

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  Il y a des oliviers qui tanguent, dans la gorge Et des adultères dans l’angoisse Des mousses de remembrances et la racine Mélancolique de l’avenir Dans les yeux qui persistent A aimer. Il y a des cornes de seigneurs Dans le mal insinué de la beauté, qui tend L’atour de la vérité essentielle Celle […]

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CHANSON DU GRAND VIDE C’est étrange comme les cyprès chantentAu soir tombantEt comme les oliviers dansentAu soir mourantRien que le vent de l’oubliLe vent du présent, entament ma seconde vieN’y suis-je pas le symbole élémentaireDe notre vieille croûte terrestreOù je loge avec quelques amis

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sans domicile fixe   La poisse qui les lie A la terre bitume, la nouvelle vague a voulu Qu’elles se délaissent de familles et de gens Pour trouver le puissant de la vague Non capitalisé Heureuses et délaissées, elles mènent leur vie Mais qui saurait les enlacer avec d’autres doigts Elles veulent de la monnaie […]

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  Je bouffe ta putain de sueur et me gave De l’inique aspérité qui est la tienne Je tiens pour pays la sueur qui colle Et pour drap le pays entier La tienne se concentre dans le clos de la nuit Et fait un cercle dans l’ébauche du lieu Délimité fermement par ta sueur Il […]