Archives Mensuelles : avril 2018

Exposition 0

EXPOSITION   Tu vois la chair Squelettique de la honte L’exposition, aux arbres aux yeux et au vent Qui sont le regard émacié du rire Perclus dans les boucles des arbres Tu avances avec l’exposition du rayon oblique Et dans une euphorie cannabique Tu subis la foison des lubies de la terre Qui s’empressent et […]

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Le cyprès est évanouiTu vois le cyprès là dans le ciel jauneEn fait il n’est pas jauneMais les feuilles de l’arbre à côté du cyprès sont jaunesIl y a le cyprès les feuilles jaunes au-dessus du murC’est un cimetière je présumeLà où poussent les cyprès dans les cimetières Mais en fait ce cyprès là me […]

Zarathoustra 0

  Oui la tourmente où je suis agit Sur la cité électrique évanouie Dans le creuset de l’espace Il y a des guillemets à peu près pour tout Ce qui suffoque dans le gosier de la ville Je vois trouble entre la vie Et le dogme et la tragédie Et l’effondrement du sursis Mais la […]

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  Je suis dans la tourmente Viciée par une aile et le vent de plumes Ce doit être une divinité mexicaine Qui me réduit à ses sorts et ses déferlantes Car dans le creuset où mon esprit bat la chamade Des nuées de rapaces éclaircissent la voie Au vent obstrué de l’haleine de ce Dieu […]

Dans les bras de la cyamémazine 0

Dans les bras de la cyamémazine Je ne pense à rien Pas même aux orchidées sauvages Ni aux étalages des marchands de fruits Qui lentement se décomposent Dans l’air affable de ma chambre Je vois des mouvements lumineux Sur la décoration de ma lampe Et passe mon doigt pour faire défiler Les stries.

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  Ai tant éprouvé de chemins Qu’il m’en reste en soleil et ses furies Doucereusement mangent à même la terre Cela s’inverse la nuit Ombres et nappes sucrées, dansent Encore fébrilement sur le venin du jour Le jour a été une marche éconduite de chanvre Une lente agonie de cygne Une montagne délogée Déconstruite dans […]

Ectoplasme 0

Ectoplasme   Une algue déblaie mon front Et laisse à leur rythme crustacés Épier rochers et falaises Tourments d’albatros Corniches et mercenaires S’encombrent de songes Et de branches persistantes Dans la tyrannie du monde