Archives Mensuelles : septembre 2017

Poème du 17.10.15 0

LE RUISSEAU   Où coule, Où coulent les années Où le velours côtelé Et l’émail de tes gencives Où le vernis déterminé Le ruisseau enchevêtré Où circule le sang charmant L’invisible, l’invincible nuée Le ruisseau de tes années Impossible comme un velours Retranché comme une année.

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L’ÂME ET LE MONDE J’admire le monde parce qu’il est beauParce qu’il est délectable et superbeParce qu’il a une âme qui tient dans la moindre de ses échardesCertes il n’en a pas toujours, mais alors je la cherche ailleursEt je trouve l’âme où elle n’était pasCoincée dans une mauvaise herbeDans les cheveux gominés des sans […]

Le châtiment du libertin 0

LE CHÂTIMENT DU LIBERTIN (OU LE DESESPOIR SELON MUSSET) A entrer comme une forme spectrale Dans toute l’horreur de la vérité Sans habits et qui, n’est rien de la vérité Mais un monde primitif et farouche Sans savoir et sans curiosité Rien qu’un désir sans désir De déceler des vérités cachées Errant, dans une sorte […]

Morphée 0

Morphée   Poignante irréalité de tes cils et la cambrure Rechignée de tes joues Où se désistent tous les efforts du monde Et s’appuie la gravité Que faire de cet égoïsme Mourir dans les mains du sommeil Pour aggraver l’embellie T’obtenir comme la sœur du sommeil car vraiment Il y a tant d’éveil en toi […]

Symbole 0

SYMBOLE Quand la peau s’est desquaméeEt que les nerfs sont irritésQuand seule subsiste une fragilité détruiteC’est marrant comme on peut se recomposerPar le cri par le bruit et la fureur C’est marrant comme des fleurs symboliquesPar un temps pluvieuxPeuvent réclamer leur douceurA nos âmes asséchéesEt faire une chair symboliqueA nos aigreurs

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  Ce bout d’amour qu’est Laetitia Pleine de poésie de sève et de sexe Pleine de cette corvée de cette cognée A tancer à brimer à manquer de respect Envers cette anatomie cette élancée Que je vais que je veux brimer atrophier Tancer jusqu’à recueillir jusqu’à démanteler L’armature de tôles et de rêves réprimés.

Poème du 25.03.16 0

  Je te salue, vieil océan Je te salue pour la perle de tes dents blanches d‘écume et tu sais bien Que c’est ce blanc qui m’a mordu Ce blanc qui m’a confondu aux divines entrailles qui fondent au dedans de l’immense bleu qui me tord Car attention ce bleu là fait des milliers de […]