Archives Mensuelles : octobre 2015

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  Notre Terre qui es aux cieux Que ton front soit épuisé Que ton règne vienne Que ta volonté soit défaite sur la grève comme au ciel Donne-nous aujourd’hui notre gain de ce jour Pardonne-nous nos créances Comme nous pardonnons aussi à ceux que nous avons débités Et ne nous soumets pas à la privation

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  Tu as un visage condamné Dans des lueurs d’insomnies oranges Des lueurs bleues d’interminables Oranges bleues et duvet de cygne noir Dans la mort exquise la cessation L’oblitération du noir et du jaune Comme brûlures de cigarettes Agonies de cygnes aurores strictes Là dans ce fond comprends Que ces couleurs sont artificielles

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  Tu n’auras plus mal quand la nuit tombera Quand les filets de sève Auront englouti les oreillons Et rangé aux écrous les brûlures Tu n’auras plus mal quand Rangées, pliées, dégluties La nuit et son aurore auront Salivé et digéré La violence

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  Nous voulons la révolution Nous voulons l’élastique cité Où la tension ne soit pas un feu amorti Par des masses ignares Masse de nuit réfléchissant d’horribles lueurs Nous voulons le seul espace, la seule constitution Où le marasme et la lueur n’ont pas lieu Marre. Asthme.