Archives Mensuelles : avril 2015

e. 0

E. Me lier aux liens indéfectiblesMeVendre à ce seul intermédiaireCe seulObjectif traînant, dans des sphèresQu’on est venu briserAplanirJe te trouve sûrementAilleursQue dans une bourgeoisieUne sociabilité néanteUn frein d’acierAu-delà de ce lienDe cette réalité obtuseIl y a le mirage de ce néantissimeCe paysage dithyrambiqueQue nul n’est venu frotterEcornerSi ce n’est le soufre du feuCe même feuQui […]

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SANS TITRE   C’est une âme bien sûr De même lorsque le soir durant Coule le bruyant insecte De même tes rayons du couchant Âme livide et blanche Âme de la trempe que te fout Le soin extrême de son derme Âme sereine cerclée de bouches De lèvres blanches et de pigments Ou du brun […]

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  Le positionnement de leur corps nombriliste Uni-nombriliste exigeant une fortune Un tribut à leur malignité Ces deux filles mortes, ces deux inconsistantes Deux jumelles bordeaux, traînant leur chevelure Comme des copeaux de bois étouffé

S. 0

S. Dans ton œil où s’exercent quelques ailes Quelques débris de guano Dans le débris de ton œil Où un rose antique fait de fausses beautés Où seule une marque Déchirant, rechignant Tout le reste Où cette marque débile Ce trait obsolète Où toi figurant dans les chairs de la terre Toi trompant les ossuaires […]

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  Ce soir le soir durant Ce soir l’aura du soir mourant L’aura du soir sa lumière blanche et noire Le calme en sa douceur naïve Sa douceur violente le calme riant La violence du rire en son calme Des tôles perchées dans la Seine Faisaient un récif ou un calvaire Des tôles que je […]

Pécheresse 0

PECHERESSE Captive, prisonnière Et l’influence du soleil, comme un vulgaire baume L’influence d’un déisme stupide D’une décadence des mœurs L’idée en tête, arrêtée Dragon religieux qui renifle l’air Avec ses naseaux de feu Sa langue de papillon condamnée à l’existence d’un jour Pécheresse renfrognée Dilatant les pores du jour Rongeant la bride de l’air Le […]

« Les couleurs de la nuit » 0

  Les couleurs de la nuit Entrent, pénètrent, les couleurs Vermeilles les couleurs qui s’amenuisent Définissent le champ acrylique Fondent comme du chemin de métal

L. 0

L. Comme sortie comme morte Comme ressuscitée d’une nuit Trouée d’un asphalte brûlant D’un soleil enfoui Naissante à outrance dans un bain noir Ecornant et ravalant une réalité Longue et haletante sous la plaine du sensible L’haleine d’un animal affamé Prêtant ta venue au mal des humains Prêtant ta couronne aux envieux des paradis Brisant […]

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  (Cette chair canine marquée de ses fosses Ses tempéraments d’huitre incrustée Balancier de rocaille crémeuse Où les iguanes se pâmaient à la création)

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  (Coupant court à tout paquet d’angoisse Rien n’enfreint Rien ne brise la glace centrale)     (Dans le creux moucheté d’un platane Le creux noir où grésille Le dépôt de bus et le lampadaire)