Archives Quotidiennes : 5 novembre 2013

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BRISURE Après avoir brisé la forteresseAprès avoir survécu à la forteresseA ses tirs sur les assaillantsDu fait qu’elle était une forteresseIl fallut l’habiter Elle n’était plus.Mais un amoncellement de brisQui faisaient voir ce qu’elle cachaitEnfin l’on voyait ce que porte la meurtrièreComme éclat et comme devenirComme plaines déferlantes et désertiques Il n’y avait personne à […]

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BRIBES tu portes la légèreté d’une enfance pervertiequi tarde à se dissiper, t’enfouit dans ses riresses nausées ses impressions que tu traînes à longueur de journée comme un fardeautu es cette plante nue qui se passe de lumièreconfinée dans sa chambre où le rayon ne touche ni ne franchit ce drame que tu joues à […]

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BORDS DE MER Pourquoi suis-je si étrange, et ma peau diaphane réagit-elle AUX BORDS DE MER ? Quelle inconsistance se concrétise en marge pour épouser ces BORDS DE MER ? Je sais, j’ai besoin d’horizons et de lointains ET C’EST AINSI que j’ai une pension d’inaptitude au travail. Je ne peux résister au cloisonnement, au […]

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BIERE BLANCHE Venez en mon sein ; et buvez-moiBuvez cette bière amèreBière blanche et écumeuseBuvez ce tendre désir qui vous presseCe quartier de ciel qui vous oblige ;Car c’est à faillir cette mousseEt c’est un profond dangerQui vous précipite et vous enfermeOui venez ;Mangez et mourez d’avoir mangéMangez autant que vous aurez buEt dîtes-moi si […]

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AUTRE POEME DU TAO Tu lis mille fois la vérité, tous les joursTu penses mille fois la vérité, tous les joursTu comprends mille fois la vérité, tous les joursTu sens mille fois la vérité, tous les jours Mais tu ne sais rienParce que tu lis, tu penses, tu comprends et tu sens

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MELANIE Je te sais assurément sur vénusD’abord ai-je sentiUn interdit sauterPuis une salve d’électricitéUn suc dangereuxConfectionner le nœud qui te lie à tes tempesLa pointe osseuse et tangibleCette fumée stagnanteQue j’aimerais avalerQui fait de ta bouche ce sanctuaireOù fume la corruptionJe te vois je t’assure, te corrompre sur vénus

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POURQUOI LES POETES SE SUICIDENT J’appliquais de la pommade pour nèflesLà où le serpent sournois m’avait morduIl partit en une morsure de guêpeEt défit les amarres que j’avais rompues Alors vint le barrissement des animaux absentsLa chouette jubilait de tant de hainePuisque ce même serpent qui s’était corrompuCreusa une fosse où j’avais péché des diamants