Archive de l'auteur : Florian

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Krumau la nuit (« Dead City » II) C’est là que j’ai passé mon enfance de feu et sinistreParfois d’être si démunie et faite du noir de la nuitPourtant quand bouillonnait l’ardeur d’un bois rougeEt de pathologies diversesCar il n’y avait que des fous dans ce villageEt on devenait vite fous si on restait maisIl […]

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Croquis de Krumau Je ne sais pas ce qui dans cette maisonA pu habiter comme cerveaux qui ont circonscritLes cloisons avec l‘appétit de leurs neuronesEt leurs molécules diverses qu’on nomme sentimentMais on dirait si bien qu’ils ont laissé des tracesDans la saison. D’abord on dirait que des esprits glacés surviventPuis si on s’y penche on […]

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La buveuse d’absinthe Tu es étonnée d’être une décadente qui observeSon ivresse fumée qui a tournéObnubilée par l’ivresse qui va devenir du verreLes yeux voient ce qu’on va faireAvec ta petite déchéanceTu vas surement voir de traversEt boire encore un petit verrePour que la clémence envoie des lumièresAvant que tes os de demoiselleSur le lait […]

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J’adresse au réel mes excuses de l’avoir provoqué et d’avoir voulu intenter à son intégrité. Soit je l’ai distordu, rallongé, rapetissé, mis en pièce et élargi. Qu’il me fasse la grâce de ne pas se venger et que nous pactisions ensemble simplement sur le fait que je lui apporte une alternative.

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Etoile du jour. Ces écailles blanches ne sont pas empiriquesElles se cognent, elles se cognentAu-delà du delta oniriqueDe si fins cheveux qui touchent l’Amérique Elles sont mortes et fatidiquesCelles qui ne pouvaient écouler les lieuxMais brins et cheveux sont dans la luxure du noueuxEt le doucereux terrain qui décline Des vols à l’envers touchent une […]

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La pinède. J’avais construit le rêve et il y avait un seul royaumeLogé dans un instant de dériveLes sources elles-mêmesEtaient parallèles Il y avait de nombreuses paroles de futaieLanguissant et se voyant sans eau ni refletsOn jouait à être jeune et à transparaitreSans se voir et se savoir Miroir de l’opacité mais il y avait […]

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J’ai commis un acte absolument barbare et inqualifiable J’étais dans le bus quand une jeune fille de six ans entraAccompagnée de ses parents forts communsJe ne sais pas ce qui m’a pris J’étais fatigué mais me sentais bien, l’esprit éclairciDehors de beaux arbres chétifs et des bâtimentsAvançaient au gré de mes rêveries Et là, pardonnez-moi, […]

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La plaine. Sur les tourbes brulait l’encens de ce rêve réaliséSans les dernières poussières du calendrierNous passions dans des optiques nouvellesQue dardent les sabots des mammifèresLes ailes des corbeaux massifs circulaientDans le champ où tiennent les mains des arbresDans le temps les lacs s’enlaçaient pour dériverSur le monde des anciennes galeries Les souterrains étaient des […]

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Animalerie. Le moment où l’homme se détache de l’animal et devient cette nébuleuse spirituelle.Vous en souvenez c’était quand les gorgones étaient de fleursEt tous les mécanismes des rouages invisiblesLes bassins coulaient sur la fonte des glacesNous étions les mois qui suivent l’évaporation des rivièresEt l’eau ruisselait, le temps était une coutureNous prenions des vases et […]

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La dialectique est une spirale à double hélice, elle est la véritable relation entre le – et le +. Sans elle il n’y a plus de relation, mais appropriation, incorporation. La chimère du + absolu aboutit à une incorporation du – dans le + et donc à toutes sortes de désagréments, elle tue la relation.Le […]